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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Avec MOTÖRHEAD, on peut être sûr que c’est toujours du costaud qui déboule mettre le feu aux oreilles encrassées.
La voix râpeuse de l’ami Lemmy et son son de basse monstrueux, le doigté fin et on ne peut plus rock’n’roll du Grand Phil Campbell et le martèlement imparable du « meilleur batteur du monde » dixit Lemmy, Mikkey Dee, c’est le détail du menu. Le power-trio balance onze mandales avec un son nickel et varie cette fois un peu le ton. Moins de sonorités typiques du metal mais accent sur le boogie, les touches blues groovy. Mais attention on n’est pas encore dans la camionnette qui les emmènera un jour lointain à l’hospice du rock ! Le groupe fait encore preuve d’une énergie rare et sur scène, c’est la douceur d’une division de Panzer Tigre qui ferait des dérapages contrôlés sur les heureux possesseurs de tickets d’entrée. Contrairement à tous les vieux croûtons qui reforment leur groupe pour jouer des morceaux qu’ils n’assument plus à cause du déambulateur, MOTÖRHEAD n’a jamais arrêté, n’a jamais sorti d’album affligeant, ne se fout pas de la poire du monde. C’est pas comme les DOORS, QUEEN et tous les autres escrocs sur le retour.
Force et honneur, gloire à MOTÖRHEAD !
Autre chronique là : MOTÖRHEAD [Uk] Motörizer (Steamhammer / SPV) 2008
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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