Chroniques CD
01
Aoû
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

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« We are MOTÖRHEAD and we play…

Rock’n’roll ! »

Incroyable quand on y pense que la bande de Lemmy n’ait pas pensé plus tôt à baptiser un album du seul genre dont ils veulent bien entendre parler quand on veut leur coller une étiquette.

Le morceau éponyme bombarde plutôt bien tout en ne réinventant que dalle, ce sera d’ailleurs le cas de tous les autres morceaux, MOTÖRHEAD ne jouant jamais autre chose que du MOTÖRHEAD. Mais quelques petits classiques sont à noter comme le fameux Eat the rich (titre d’un film où le morceau et Lemmy apparaissent), pas forcément un morceau rapide mais entraînant, doté d’un refrain tout à fait bucolique. Ce petit peu ne fait pas de Rock'n'roll le meilleur album du groupe mais on ne trouve rien de désagréable à dire à son sujet (et Michael Palin du Monty Python non plus, c’est dire) : objectivité, mon cul !

Et les Blackheart, The Wolf ou Stone deaf in the USA devraient avoir meilleure presse car ils montrent un groupe en forme en cette rentrée 1987 avec cette formule à quatre (dont Philthy qui fait son retour après la défection de Pete Gill) qui décollera ensuite pour les States où il semble enfin avoir une chance de sortir la tête de l’eau après une période difficile. C’était sans compter les problèmes financiers qui commencent à s’accumuler mais aussi et surtout les frictions avec un label qui semble vouloir dicter sa conduite à un groupe qui n’en a toujours fait qu’à sa tête. Plus dure sera la chute, le titre Traitor n’aura jamais si bien porté son titre et les procès sont de retour sur les calendriers… Comme ZZ TOP le dit si bien : quelle barbe !

Cette réédition contient - comme un bon paquet d’autres dans la même série - un texte de Steffan Chirazi daté de février 1997, de tout un tas de photos de l'époque de l'enregistrement et bien sûr les paroles à apprendre par cœur : ce n'est pas une raison de ne pas bosser quand le patron est parti vers d'autres cieux. Deux titres bonus aussi, faces B du single Eat the Rich : Cradle to the grave et l’excellent Just 'Cos You Got the Power.

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