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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Déterré dans un cimetière une nuit de pleine lune,
John Tardy qui, rappelons-le aux ignorants, n’a plus, naturellement, de fonction cérébrale, enregistre avec son groupe zombifié lui aussi ce premier album sous le nom d’OBITUARY sans vraiment savoir ce qu’il fait ou dit. La preuve en est qu’aucun morceau ne comporte de véritables textes, tout n’est ici que gargouillis et raclements de cordes, gniaaaaargh si vous préférez. Sachant cela, quelle idée alors de se coltiner cette album du début jusqu’à la fin ? Tout simplement parce qu’on tient là ma p’tite dame un des meilleurs albums de death metal américain de tous les temps. Les musiciens dont les seuls souvenirs ne sont que les chocs de marteau-pilon qu’exprime leur coeur à la dernière minute de « vraie vie terrestre » ne peuvent jouer que sur un tempo entre lourdeur de chair et tachycardie finale. D’où un groove de morgue cradingue, des mélodies d’où pendent grasses toiles d’araignée et vieille tripaille à demi-séchée, et des cris exprimant une faim immémoriale de chair fraîche, si possible vivante et prête pour le service. Te casse pas pour les couverts, ici on mange avec les mains. Et lentement on pourrit...
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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