Chroniques vinyles
04
Aoû
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Un véritable malheur que ce groupe d’américaines n’ait sorti que si peu de musique

malgré une présence dès fin 1988 et l’enregistrement de deux joyaux cultes en 1990 (la démo The Unholy ground et le EP Premature burial ici réédité, ce dernier qui plus est orné, cocofuckingrico, d’une œuvre impie du camarade Chris Moyen !). Le line-up instable (exemple : c’est la belle Heidi Franks qui figure sur la photo mais les parties de basse ne sont pas de son fait) pousse néanmoins DERKÉTA à la dissolution en 1990.

La fondatrice, chanteuse et guitariste Sharon Bascovsky ne renonce pas pour autant : un retour du groupe a lieu en 1997, occasionnant un chouette split 7’’ avec leurs contemporains et voisins de NUNSLAUGHTER (dont les bassiste et batteur viennent épauler la dame pour l’occasion) mais l’aventure stoppe à nouveau, pas de bol, death-y-dément. Rebelote à l’aube du XXIème siècle, et c’est fois-ci, on dirait que c’est pour de bon !

La compilation Goddess of Death rappelle en 2003 que DERKÉTA est toujours là en rassemblant, remasterisés, tous les morceaux sortis précédemment mais, depuis, à part des apparitions sporadiques, seul est à se mettre sous la dent l’album In Death we meet (qui voit tout de même le retour de la batteuse originelle Terri Heggen et de l’éphémère bassiste Mary Bielich !) .

Du coup, c’est encore une réédition qui vient battre le rappel, Seven Metal Inches Records ressort le mythique EP Premature burial, pépite à coup double de death / doom rampant comme le maîtrisent encore les dieux INCANTATION, comme le commettaient les patibulaires CIANIDE, WINTER ou GOATLORD, et on doit avouer que c’est bien cool de posséder la chose en vinyle, avec l’alliance infernale Chris Moyen / Drew Elliot (ce logo est fabuleux !) pour hell’ustrateurs (auxquels hommage est rendu - à Christophe en tout cas - par le biais d’un picture-disc, l’obsession d’Andreas de Seven Metal Inches Recs qui a même écrit un bouquin sur le sujet, voir Seven Metal Inches de Andreas Hertkorn (Autoprod - 2017)).

Bref, un classique sur un joli format, et pas tout seul dans sa pochette en plastoc mais accompagné d’une pochette : alleluia ! Et dire que celui-ci renferme l’histoire racontée en détails par Sharon elle-même (paf, encore une claque dans la gueule de Seraphic "multi-color" Decay, y avait longtemps, l'underground a bonne mémoire !), v’la-t-y pas la cerise sur le gâteau ! MIAM !!

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