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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Formé en 2004, AGHOSTINO accouche de cet album trois ans plus tard
et se révèle être une bonne surprise pour les fans de noise-rock mélodique, école FUGAZI et consorts, et le groupe, qui se distingue par l’emploi de deux basses, a entre autres dans sa besace quatre titres qui affichent des longueurs impressionnantes (de sept à quasiment douze minutes) mais ce n’est pas pour autant que l’on s’ennuie à l’écoute, ce rock noisy, tendu et hypnotique fait mouche pendant les quarante-et-une minutes de Collarbones… par sa faculté à ne pas se cantonner à un seul style, rythme ou climat, parfois on vogue en pleine mer pop, et puis crac un coup de tonnerre post-machin ou post-truc soulève une houle sonique que l’on est ravi de se ramasser en plein poire. Pour finir, on aime aussi beaucoup le travail d’illustration, aussi organico-viscéral que les compositions, un livret avec enfin de quoi lire et les titres qui ont de la gueule comme ce Ladyrinth, la belle et astucieuse trouvaille que voilà. « Et c’est tellement vrai » serait-on tenté d’ajouter. Un disque qui fait son bonhomme de chemin dans le crâne, et qui le fait plutôt bien.
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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