Chroniques CD
22
Déc
2003

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Nique la forêt, les bougies et les cris de loup, voici venu le temps de la crasse urbaine, de la pollution, du bruit et de la dépravation totale.

LUI est toujours là, caché dans l’ombre, dans les veines infectées, dans les caniveaux dégueulasses, dans l’amiante des squats pourris, les parchemins, les peintures, les icônes le font bien marrer, il n’a pas de visage,. Et même s’il en avait un, tu ne le reconnaîtrais pas vu ton état, Lubie satanique dépravée que l’écoute d’un disque sidérant, ultra inventif, avant on avait eu droit au black metal industriel qui pourrait parfois s’approcher de ça, de LUI, mais le maelström comprend tellement de saloperies différentes qu’on ne peut le limiter à un style : une boîte à rythme sèche et froide, de gros riffs metal, une voix d’aliéné complet et des textes en français qui jouent avec les rythmes et les styles, où la drogue et la maladie mentale tiennent le haut du pavé, ainsi qu’une dérision terrible et salvatrice, rien à sauver de ce monde pourri, à part la joie de le voir prendre le chemin de la décadence et de l’autodestruction tout seul comme un grand. L. S. D. est un album qu’on ne cesse d’essayer de singer depuis sa sortie chez E. A. L. en 2003, c’est peine perdue, des objets soniques non identifiés comme MAsickLAsickDEsick et 999 Torture aposida semblent insurpassables dans le domaine du déraillement général doublé d’un sacré don de composition. Voir ça de nouveau disponible pour 500 nouveaux adeptes de la perdition, c’est le summum du péché, WORSHIP.

https://myspace.com/diapsiquir

Les mots-clés :

Quelques chroniques en vrac

black death metal furia france cd
serge korber girardot rochefort dvd