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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Death-y-dément ces gens-là ne font rien comme tout le monde !
La machine se lance sur un rythme d’enfer avec comme d’habitude une basse omniprésente et une batteuse métronomique pour un coffrage optimum, ce refrain qu’on dirait chanté par la statue de l’île de Pâques de La Nuit au musée est à la fois bizarre et drôle mais le psychédélisme fuzzy refait son apparition avec un The Experimenter bien nommé, les traficotages vocaux continuent, mais les attaques de wah-wah et les rythmes groovyssimes sont aussi de rigueur dans une fiesta frisant le free.
Le marteau-pilon sous speed Face stabber force à l’adieu aux cervicales, les petits oiseaux n’y feront rien, OH SEES ont décidé de nous épuiser tant le rythme est généralement entraînant et envoûtant, on ne voit pas comment on pourrait échapper à un Snickersnee ou à aucun des autres en fait (Gholü et Heartworm les panzers soniques !) tant le groupe, un peu à la manière d’un MAGMA qui se serait converti au prog allemand, embarquerait n'importe qui dans sa sarabande orgiaque au son chaud et délicieusement organique.
Et après le streum génial de la dernière fois (voir OH SEES [Usa] Smote reverser (Castle-Face Recs / Differ-Ant - 2018)), c’est carrément un Frazzetta à la tronche peu amène qui trône en couverture, comme sur un MOLLY HATCHET de l’âge d’or. Cool !
https://ohsees.bandcamp.com/album/face-stabber
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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