Chroniques concerts
05
Avr
2012

Il faut bien, après un long chemin à travers Lutèce, que dès l’entrée dans le club des détails agacent un poil l’innocent chroniqueur,

par exemple les affichettes qui proclament demander un euro pour les bouchons à feuilles ou un étylotest, le scandale réside dans le fait que ces objets devraient être offerts, on trouve des sponsors qui les donnent, la maréchaussée par exemple qui pour une fois trouve une utilité. 

 

Mais voilà que monte sur scène le premier groupe de la soirée, FRENCH KISS, sorte de POISON (dont ils commettront une reprise fort appréciée) ou WARRANT de patelin proche de la caricature autant qu’une partie du public venu faire un hilarant défilé de carnaval. Mais c’est a priori le visuel le plus important semble-t-il ici car pour le reste... Le revival a des limites que le jack ne permet visiblement pas quand il décide de quitter la gratte qu’il occupe en plein morceau, scène croustillante pour le sadique prêtre de la Church. Et nous faisons comme le jack, fuite, on débranche et on se casse.

La première action à préconiser serait de tuer le coiffeur de KORITNI qui l’a transformé en un bonhomme qui pourrait se présenter comme un membre du staff de au choix NINE INCH NAILSMARILYN MANSON ou BAUHAUS. Le groupe a deaf-initivement tout compris aux premiers DEF LEPPARDAC/DC et ROSE TATOO avec la pointe obligatoire du AOR / FM américain à la BON JOVI et consorts. Des danseuses improvisées superbes et topless font tourner les sangs et les têtes après ça, une reprise des BEATLES réussira-t-elle à calmer les foules survoltées ? Paaas du tout c’est du morceau Got To Get You Into My Life dont il s’agit, épicé au rock lourd. Les premiers rangs féminins religieusement fascinés font plaisir à voir, on peut d’ailleurs, et ça devient un habitude, tomber amoureux tous les quarts d’heures à un concert du KORITNI, surtout qu’ici l’incessante marée des affreuses ballerines à la mode chez les neuneus n’a pas lieu ici, que le Diable en soit remercié 666 fois. Rappel total raté donc pour se faire pardonner un final dantesque sur un Sweet home Chicago bien fun. La classe. 

Spéciale Ged-y-casse à Thomas (Non, ch’te dis que c’est pas des vrais !)

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