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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Solide album que celui des parisiens de SYD KULT
que l'on peut situer à la croisée du hard, du rock progressif, du psychédélique et d'un stoner qui aurait baigné, sans chemise sans pantalon, dans le grunge.
Le répertoire est entièrement composé par un Cyril Delaunay qui a bien des choses à dire vu le foisonnement de détails qu'il a incorporés dans ce qui forme un kaléidoscope torturé mais tout aussi groovy qu'il est planant. Pas toujours facilement mémorisables, les disques de ce genre ne laissent pas forcément de trace précise dans les esprits, celui-ci s’en démarque avec des titres accrocheurs comme Where we belong que l'on ne serait pas surpris d'entendre à la radio si pour une fois elle faisait preuve de goût, voire d’éclectisme. Ah, et si on l’écoutait. Bien sûr.
Ceux qui commencent à comprendre à peu près comment fonctionne la maison se douteront que l'on préfère les morceaux les plus puissants et que les velléités électroniques un poil contemplatives nous laissent froid, sur ce disque il y a néanmoins d'excellents morceaux au sommet desquels on place la longue pièce éponyme concluant l'album : quelle ambiance sombre, quelle voix charismatique !
Un violon et un alto viennent apporter une ampleur tout en légèreté à un ensemble qui peut se révéler très heavy, on serait d'autant plus curieux assister en direct sur les planches au pétage de chrysalide, ou de « murs invisibles », c'est comme vous voulez, de SYD KULT.
Chouette couverture au passage, il n'y a plus qu'à se diriger vers l'adresse indiquée ci-dessous, ce serait étonnant que quelqu'un le regrette. On a death-y-dément de sacrés musiciens en France :
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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