Chroniques CD
20
Mai
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Dès le riff d’ouverture de Victim of changes, on sent que le ton JUDAS PRIEST a changé.

Le hard rock parfois perché de Rocka rolla 1 est clairement dépassé, le heavy metal sombre, plus agressif et plus lourd est de sortie (même si les accents psyché / prog n’ont pas totalement disparu du paysage), avec en pointe une voix haut perchée qui peut aussi aisément tutoyer les graves (wah ce hurlement sur la fin de Victim of changes, ces grognements sur Island of domination !) et un nouveau batteur plus compétent, Alan Moore. Et toujours ces guitaristes terribles !!

De véritables classiques remplissent ce deuxième disque, de The Ripper (les cris, les riffs, tout est fabuleux sur celui-ci) à Genocide en passant par les tueries Tyrant et Deceiver, sans oublier la chouette ballade Dreamer deceiver, qui n’est toutefois pas sans rappeler le Planet caravan de BLACK SABBATH. Pas parfait pour autant, Sad wings of destiny va connaître un succès très mitigé et mener le groupe à deux doigts de la banqueroute totale.

Et si le prochain album était le bon ?

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