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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
[Publié à l’origine dans Abus Dangereux N°122]
Les fans de heavy metal sont familiers avec Dave Mustaine qui avec son groupe MEGADETH a réussi à se hisser au statut de superstar du genre. Sa grande gueule caractéristique, sa mauvaise foi presque permanente mais aussi sa malchance relative et des problèmes incessants incluant l'inévitable triumvirat démoniaque sexe, drogue et rock'n'roll en ont fait un personnage attachant et aimé dans le milieu. Il représente aussi l'opposition éternelle à METALLICA, groupe aujourd'hui gigantesque et qu'il a à ses débuts aidé à se construire, puis, forcément, à se détruire. Continuant leur chemin en parallèle, METALLICA et MEGADETH offrent alors une saga-baston par presse interposée pendant des années, une étrange pause étant accordée pendant la période thérapie de groupe de METALLICA dont sera extrait le matériel (précautionneusement filmé, tout se vend pas vrai ?) du troublant reportage / long métrage Some kind of Monster lors duquel quelques comptes se règlent devant la caméra entre Mustaine et Lars Ulrich, batteur de METALLICA... A lire son instructive et acide "autobiographie" à quatre mains, la hache de guerre même un poil émoussée, ne semble toujours pas enterrée. Mais rien ne vaut un peu de piment dans le long fleuve tranquille de la vie. Toute l'histoire de MEGADETH et son cortège de galères, de catastrophes en tous genres, de colères et de ressentiments, un tourbillon de défonce, un texte franco voire un peu trop comme si on n'avait pas eu assez de gouaille de faux-jeton avec le Life de Keith Richards qui comme Mustaine est toujours celui à l'origine de la solution, la force tranquille sur qui on peut toujours compter, tu comprends, les arts martiaux, la main de fer dans le gant de velours blablabla... Sauf que ces messieurs oublient souvent de rappeler qu'ils ont détruit à de multiples reprises leur famille, leur entourage, leur crédibilité artistique (même si bien sûr c'est toujours la faute du producteur, quel con çui-là quand on y pense hein ?), sans parler de leur santé. Mais franchement le rock serait-il le même avec des monsieur-tout-le-monde aux commandes ? Peace sells...but who’s buying ?
435 pages avec des photos en noir et blanc, 36€
ISBN: 9782357791107
© GED Ω - 11/05 2011
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