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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
« […] me chauffe pas sinon c’est le bourre-pif » !
Toujours se méfier des univers trop mignons pour être honnêtes…
Car c’est vrai qu’il y a chez LES MEUFS un côté enfantin dans les sonorités intimistes de ces compositions acoustiques mêlant accordéon, clavier, derbouka, componium ou flûte entre autres. Les textes auront pourtant tôt fait de balancer un grand coup de pompe dans les couilles des sexistes de tous poils, un coup de bâton sur la tronche des exploiteurs ou des fachos ayant - ou non - pignon sur rue. Chanson réaliste au souffle punk, Le Glissando du lapin mort est un chouette recueil pour les amateurs de Fréhel, Colette Magny, Catherine Ribeiro, Anne Sylvestre (R. I. P.) et autres sirènes de la chanson tirée à boulets rouges, qui ont ici trouvé une descendance.
« école, travail, cimetière » ? Certain(e)s choisissent une autre voie !
Tout en entraînant l’esprit lentement vers l’envie de danse tendre, Ballata per l'anarchico Pinelli est sûrement le morceau le plus touchant de tous, peut-être le plus musical aussi, mais là encore le spectre de l’anarchisme, cette fois confronté aux terribles Années de plomb, refait une apparition, la dernière de ce disque inégal mais chouette car il a la bonne idée de taper où ça fait mal avec un côté piquant si féminin que n’ont pas forcément les gueulards habituels, et J’ai mes règles est un tube en puissance pour les fragiles comme toi (« rien qu’avec un rhume, tu crois qu’tu vas crever ! »)
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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