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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Entrelâcis grungy, noise et indie pop,
Lonely riots emballe carrément quand il attaque (Different now, I know I know…) ou quand il séduit à la manière d’une dandy britpop perdue dans l’espace-temps (Sex in the club, Everywhere you go…), atteint les cimes quand les SISTERS OF MERCY ou JOY DIVISION ne sont pas loin (Whisper), réussit peut-être un peu moins quand les textes sautent de l’anglais maîtrisé à un français moins groovy et assez minimaliste dont c’est peut-être le but, n’empêche qu’il est par exemple bien moins marquant sur un Mon cœur est parti à la guerre, Soleil noir tirant tout de même son épingle du jeu avec ses relents new wave tendus et discoïdes.
Pas vraiment du style de la maison malgré le talent indéniable de la prolifique Camille W, Lonely riots fera vraisemblablement son chemin grâce à l’exposition que lui offriront des gros médias qui semblent sous le charme de cette voix et de cet univers très particuliers, doux-amers à souhait. Dommage que la route des tournées, qu'elle prend volontiers aussi loin que possible, soit pour le moment impratiquable.
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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