What the Fest ?! #2 : SOVIET SUPREM [Fra] + CHERNOBILLY BOOGIE [Fra] + WILD KARMA [Fra] à Vendargues, Espace « La Cadoule » le 08/07/17

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Avec ses petits bras musclés, Nawakulture a tout fait pour vous faire connaître ce festival organisé par des passionnés doux-dingues.

Et comme en plus signature de bouquins au programme il y avait, nous primes nos Carnets ¹ en balade et nous partîmes. Sur la route de Vendargues, dans la Fabcarotomobile, on est humaniste ou on ne l'est pas, rapprocher les autostoppeurs de deux mètres c'est notre dada, vous pensez bien, dont acte. Et nous voilà ensuite, grâce à l’adorable Kelly, sur le site splendide du WTF, vite, à nos crayons ! [Au passage, cher Fabcaro, à mon tour de me plaindre de mes illustres voisins, trop connus, je me sens un poil intrus sous ma branche de chêne qui me ferait presque passer pour un gland au milieu des grands avec un Ptiluc qui dédicace à sa manière unique, par exemple en imprimant une « gaufrette » sur la roue d'une Ural avant d'apposer une dédicace]

Mais le temps passe vite et c’est déjà l’heure de l’apér…euh des concerts et comme il y eut cacafouillage total entre les ATOMICS ROTORS, ce sont les copains de WILD KARMA qui les remplacent. D’abord sans son, ce qui occasionne un début de set énorme et hilarant (voir vidéos) et d’ailleurs quand le jus revient c'est presque trop classique. Mais franchement, un groupe qui ne se démonte pas devant la technique et fait comme si de rien n’était, c’est mortel, respect total ! Et, comme d’habitude, les clermontais gratifient l’auditoire d’une setlist conforme à nos attentes, avec de nombreux extraits de leur nouvel album ².

CHERNOBILLY BOOGIE, totalement inconnu des services de renseignement de la Nawakulture, s’avère un groupe terrible, du genre psychobigband à la russe, et fait péter à son tour une volée de bois rouge imparable et rehaussée de cuivres du plus bel effet, la voix profonde et rugueuse du chanteur apportant quant à elle cette splendide froideur venu des steppes bretonnes. On tentera de vous reparler rapido de cette horde ébouriffante, c’est promis, sur la tête de Vladimir Fockoff !

On n’est pas fan du tout de SOVIET SUPREM, on l’a déjà dit ³ - et tout le monde s’en fout d’ailleurs, chacun ses goûts - mais y a pas à dire, la formation a le chic pour appuyer sur le bouton rouge et transformer le public en une sorte de masse de magma sautillante qui fait plaisir à voir, et rien que ça, le respect c’est pas fait pour les chiens. On est juste heureux pour les organisateurs qui passent de justesse à côté de l’averse (même le Ciel est avec eux, rendez-vous compte !) et pour ceux qui se bougent le cul à les accompagner dans l’aventure. Puisqu'il faut déjà partir, la route est longue, on en profite, c’est la tradition, pour décerner les spéciales Ged-y-casse à Mumu, épatante boule d’énergie positive qui, même mise à l’épreuve, ne lâche pas la barre du bateau ivre, à Fabrice pour le pilotage / voisinage de dédicace (et sans copier en plus, bravo !) et aux « couilles », rencontre loufoque d’un soir que seul un What the Fest ?! pouvait provoquer.

Spassiba à tous et à bientôt sur la route !