Chroniques CD
16
Aoû
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Après une intro lorgnant vers le peplum revisité,

le hard rock très heavy des allemands de ROKO fait une arrivée triomphale, et la voix plus dans une veine FM / AOR ne gâche absolument rien à la recette, ça tape sec, la technique vole haut et la mélodie est souvent accrocheuse, de quoi ravir les fans de Bryan Adams, BON JOVI, MISTER BIG, CINDERELLA, PINK CREAM 69, Joe Satriani ou même parfois l’AC/DC post-Bon Scott, un large éventail pas déplaisant, un peu comme le spectre musical de nos chouchous HIGHWAY.

Robert Kohlmeyer (qui produit aussi l’album en plus d’écrire ou co-écrire la majorité du répertoire, ainsi que de tenir micro et guitare) et ses camarades sont plutôt injustement passés à côté de la célébrité, ce troisième album - après le très bon Roko en 1990 et Open invitation en 1992 - étant en effet une belle démonstration de hard mélodique (le méchant Leave this way, Stranger warrior, Nightmare ou l’instrumental Wrouummm entre autres déménagent sévèrement !) dont les VANDEN PLAS et autres ANGRA récupèreront bientôt les lauriers, peut-être parce que ces derniers auront su rendre certains de leurs titres mémorables au point de les désigner comme singles, en effet chez ROKO les morceaux ne se détachent pas vraiment les uns des autres mais offrent du coup une homogénéité assez agréable pendant les cinquante minutes de programme.

Chouette album, qui peut néanmoins montrer quelques longueurs quand la facette ballade se fait pesante (Lady, Carry on et ses chants d’enfants mais aussi quelques mots en français qui n’étonnent pas à la lecture des noms de famille de certains membres du groupe…), on le réservera donc aux moins extrémistes de nos lecteurs, pour la plupart des brutes assoiffées de sang, cela va sans dire.

L’album sorti ensuite sous le nom de ROKO (Fantasy, 1996) doit en fait être considéré comme un album solo de son leader, le groupe n’a depuis pas donné de signe de vie discographique. Dommage ? On aurait au moins aimé savoir si le bassiste Andrè Pasquier n'avait pas pris un peu de brioche depuis le temps…

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