Chroniques CD
05
Aoû
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

On sentait que SKID ROW pouvait se surpasser dès la sortie de son premier album 1, mais peut-être pas à ce point.

Déjà la production monstrueuse choque d’emblée, Michael Wagener a ainsi poussé tous les potards à donf et le groupe, tout en poursuivant sa croisade hard rock mélodique, montre une facette résolument heavy qui ne passe pas inaperçue, un peu comme si la fusion des MÖTLEY CRÜE et GUNS N' ROSES des très grands jours s’étaient glissée dans les cuirs de JUDAS PRIEST.

Monkey business atomisera toute contestation : riffs et bastonnades imparables avec au micro un monstre de feeling. Le morceau-titre se la joue speed et fait ça bien, on ne cherche pas la bagarre à des types qui jouent aussi bien, aussi fort, aussi juste, argh ! Non mais allez-y, ne vous gênez pas, enchaînez avec un The Threat tendu comme une fronde pleine de caillasses, Quicksand Jesus viendra calmer le jeu avec une voix chaude et franchement maîtrisée sur un tempo ballade bienvenu quand il s’agit de repartir de plus belle (mais c'est pas vraiment not’ truc tsé ?). Et Psycho love, Livin’ on a chain gang ou Get the fuck out n’sont pas d’la même limonade, ça crie et ça tape comme on l’aime, quelle putain d’artillerie ce groupe possède-t-il, et tout ça en laissant filtrer de belles mélodies et une véritable atmosphère en plus. Creepshow est le dernier maillon d’un enchaînement assez dingue quand tombe In a darkened room, ZE ballade hyper bien foutue digne des collègues BON JOVI, CINDERELLA and Co.

Mais attation, ne pas se fier aux idées reçues, le groupe ne finira pas là-dessus : Riot act est un brûlot punkoïde fracassant et fun, Mudkicker un rock surheavy qui ne fait pas de prisonniers à moins qu’ils ne soient morts, on se demande d’autant plus pourquoi SKID ROW a choisi le diplomaticommercial Wasted time, le morceau power-ballad par excellence, pour tourner la page de cet excellent album qui échappe de peu à la mention Parfait. Fallait bien, à un cheveu de la fin, que quelque chose nous défrise pas vrai ? Bon, en attendant, on a quand même entre les mains, les oreilles et tout ce que vous voulez, tout simplement un des meilleurs albums de hard rock des années 1990.

1 afin de lire plein d’autres chroniques à l’occasion, clique juste sur les noms en rouge.

Les mots-clés :

Quelques chroniques en vrac

temple baal aosoth black metal france vinyle
black crowes hard blues rock biographie livre
giallo thriller italie cinéma bis érotisme