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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Hébété, éberlué, perché, zorqué quoi…
Voilà un peu l'état décrit par cet album composé dans des conditions particulières, conditions que nous avons tous partagées, à savoir la solitude, l'enfermement, la perte de contrôle sur tout un tas de choses.
D'où une bande originale forcément tristounette, introspective autant que contemplative malgré un enregistrement à Los Angeles où on se serait plutôt dit que l'ambiance ensoleillée aurait inspiré d'autres couleurs que le gris. Seulement même les grandes villes sont devenues de grands cimetières à ciel ouvert, au moins pour les libertés individuelles.
Enfin, quoique... Son voisin ayant passé l'année à chanter au karaoké dix heures par jour a au moins permis à Julia de ne pas être dérangée elle-même à cause du bruit, d'autant que sa coloc' d'alors a montré son soutien au projet en transformant carrément sa maison en studio et en encourageant la musicienne dans son périple de création.
Le résultat est une invitation à planer au-dessus de toutes ces conneries qu'ils nous sont tombées sur la figure ces dernières années, à faire que l'art continue d'apporter des clés à toutes les portes qu'on nous a mis autour de la tête, à faire que le rêve vaudra toujours mieux que la réalité avec laquelle on devrait toujours marquer une sorte de distance de sécurité, celle-ci étant tellement biaisée par les voix extérieures qu'on ne voudrait / devrait pas entendre.
Les fans de shoegaze et de post-rock devraient jeter une oreille à cet album ouateux et sensible.
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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