|
Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Cette introduction façon comptine qui n’étonne guère après les facéties habituelles des Pumpkins 1,
fait rapidement place au carton : Kids of the century, Back on the streets, Heavy metal hamsters, le speed Someone’s crying, Mankind, I’m doin’ fine, crazy man sont une jolie série de morceaux heavy et ultra mélodiques comme il se doit, principalement grâce à l’interprétation toujours aussi exceptionnelle de Michael Kiske tandis que le groupe fait toujours des merveilles niveau composition.
On est certes un peu éloigné de la facette intrinsèquement metal des allemands mais ils n’en perdent pas pour autant en puissance. Si un Number one lorgne plus vers un EUROPE que vers un IRON MAIDEN, si Goin’ home flirte parfois avec la fusion (wow ces parties de slap !) ou si Your turn est vraiment trop la ballade à la Bryan Adams dont on n’avait pas forcément besoin, Pink bubbles a de la gueule.
La mauvaise presse que se trimballe cet album chez les puristes d’occasion est pour le moins injuste, il restera ici un bon exemple de reconversion années 90 d’un groupe terriblement années 80 et le son concocté par Chris Tsangarides tient toujours la route. Seules les illustrations aisément identifiables du légendaire collectif Hipgnosis 2 resteront énigmatiques, bien sûr, mais l’habit ne fait pas perché.
1 on a causé de quasiment tous les diques d’HELLOWEEN, clique donc sur https://www.nawakulture.fr/index.php/rechercher?searchword=helloween&searchphrase=all.
2 au sujet des créateurs de pochettes de disques, voir Vinyle - L’Art du disque de Richard Gouard, Christophe Geudin, Grégory Bricout (Editions de La Martinière - 2012).
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
Ne partez pas sans avoir "aimé la page", retrouvez tous les articles, vidéos et reportages sur votre mur. Soutenez Nawakulture en vous abonnant à la page Facebook et en partageant les chroniques.