Chroniques concerts
12
Juil
2011

C’est en pleine exquise contemplation que c’est bien dans les melons - en tous cas au milieu de leurs juteux restes puants -

 

et non donc pas dans les roses ou les choux consacrés que les mouches perpétuent leur espèce que la Rock Ford rugit devant le portail, CamilleArnaud et Henri le Professeur (toqué qui plus est en ce qui concerne le Blédina algueux) bien rangés à l’intérieur pour une échappée à Hardgelès sur Mer et une prestation des divins texans de ZZ TOP que l’on ne peut manquer même si l’affiche n’est pas là pour caresser les rockeurs dans le sens du poil. 

 

A part Mademoiselle K qui prouve à chaque fois qu’elle appartient de fait au giron rock, que de gentillet en ce neuf juillet (au menu : CONCRETE KNIVESJulian PerrettaLilly Wood & the Prick - mais où est donc son couteau ? - , Gaëtan Roussel, Zazie...) ! Il serait d’ailleurs difficile de dresser un bilan d’appréciation des différents concerts qui précéderont les mentons hirsutes tant boire force bières sous les pins nous semblant préférable en toute honnêteté. Une fois encore, seule la grande K, tout de rouge crêtue pour l’occase et bien remontée, nous gratifie d’une setlist rentre-dedans ainsi que d’un duo du genre fire & ice avec Zazie sensuel à souhait. Pour le reste, joker... 

 

Un enfant dans le temps, perdu dans une zone de turbulences cosmiques à bord de l’Afterburner fonçant vers la galaxie Degüello. Les images de ces mecs follement barbus plaquant des riffs intemporels comme tant de boomerangs death-y-b’Helliques qui reviennent chargés de l’énergie d’une fosse fervente, les accords-massues assénés cèdent la place à des soli blues rocailleux envoûtants, gorgés d’un feeling palpable. Le côté danse boogie transforme même les durs en golems épileptiques, comment du reste opposer résistance au groove colossal des hymnes La Grange, TushGot me under pressureI’m bad, I’m nationwideCheap sunglassesGimme all your lovin’Legs et même des morceaux plus récents comme Pincushion ou My head’s in Mississipi (du sous-estimé Recycler de 1990) qui trouvent là une puissance terrible. Le trio semble bien s’amuser et Gibbons / Hill font comme d’habitude leur numéro de Heckel et Jeckel au plus grand bonheur des fans qui exultent, ayant attendu des heures que les grattes sortent finalement des étuis et quand le dernier accord retentit dans la nuit, les étoiles elles-mêmes semblent demander un autre rappel... 

 

Spéciale Ged-y-casse à Fanny et Gibet, sous les arbres en bois à gauche ou à droite suivant d’où on se positionne.

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