Chroniques cassettes
20
Aoû
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

La batterie tendue à bloc de Dadou entraînerait vraiment n’importe qui dans le creuset brûlant du BDX nouveau.

Car avec l’arrivée de Jack Fletcher (R. I. P.) au chant additionnel et distordu - et en anglais - le climat se trouve chamboulé par rapport à la démo précédente 1. Les influences metal / hardcore, les velléités industrielles assombrissent méchamment le tableau punk, plongeant l’auditeur dans un univers foisonnant de sonorités agressives baignées dans un groove étonnant, on ne voyait après ça que la possibilité d’un album qui couronnerait un groupe plus que méritant dans sa description sans fard d'un monde en totale perdition.

BDX se sabordera pourtant un peu plus tard pour diverses raisons, laissant orphelins tous ceux qui les avaient suivis pendant de longues années. Bizarrement les LARSEN, DEATHSQUIDS et consorts disparaîtront à la même époque, laissant « Bled à vieux » (merci encore Scarlett !) vide de tout rock pour de très longues années. Sic transit gloria mundi.

On retrouvera encore plus tard Fred dans TADOS et KONFRONTATION SANGUINE, Jo dans KIRKIPETE et Serge dans JACKALS, comme quoi la retraite n’était pas vraiment pour tout de suite…

1 voir BDX [Fra] Dés...mots (Autoprod - 1995 ?), on retrouve ses titres en face B de Sexuellement destructrice.

Spéciale Ged-y-casse à Pat (merci encore !)

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