Chroniques vinyles
20
Juil
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Comme pour beaucoup d'autres, le passage de l'année 1980 n’a pas porté bonheur au groupe,

VAN HALEN sortant peut-être son dernier excellent album cette année-là 1 pour ensuite gâcher son temps à cause d’infinies querelles d’égo et d'orientation. En 1983, l’énième porte sur une plus massive utilisation des claviers (beurk) que David Lee Roth, mais aussi le producteur historique Ted Templeman, tentent d’imposer à l’un des plus grands guitaristes de la galaxie, quelque peu déglingué par la drogue dans le même temps.

Le résultat se fait sentir avec Jump, premier single de décembre 1983 d’un nouvel album à paraître, cette face A est un tube grand public assez creux qui cartonnera absolument partout, deviendra un hymne sportif (argh !) entre autres, tout ça sans montrer à quel point le phénomène Eddie pourrait faire planer le groupe, le public, le monde avec quelque chose de bien plus rock’n’roll si on met de côté une jolie mais courte partie solo.

Merci Satan, la face B contient un titre à la mesure du groupe, House of pain se distinguant par une guitare enfin ébou-riffante, une grosse rythmique (Alex est aussi un incroyable musicien, on l’oublie souvent) et la voix fantasque du seigneur David Lee. Ah si les choses s’étaient arrêtées là, si ce nouvel énorme succès avait mis tout le monde d’accord pour se remettre au méchant hard rock’n’roll… 1984, l’album, qui sort, confirmera l’orientation hard pop.

Snif.

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