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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Culte. Vraiment.
Pas comme tous les disques souvent encensés à cause de leur date de sortie ou le niveau d’auto-gratification publique de l’individu attribuant l’étiquette. NECROPHAGIA, c’est le metal de la Mort dans toute la splendeur négative dont il ne devrait jamais se départir : climat sombre et horrifique, voix d’outre-tombe et guerre sonore pendant trois quarts d’heure sur deux faces représentant d’un côté une attaque de zombies cintrés dans la grande tradition des affiches du cinéma Bis dont Killjoy est notoirement féru, et de l’autre une photographie du triste sire en compagnie d’une donzelle dans le plus simple appareil, du genre plantureux.
Une splendide introduction acoustique rappellera que Larry Madison était loin d’être un manchot et c’est parti pour la boucherie morbide, les chœurs sinistres ne trompent pas, ici commence le domaine de la Mort. Le death metal thrashy / punky à vitesse et voix humaines, nanti de soli schizophrènes et des imprécations d’une goule particulièrement enragée. Peut-être que le seul regret serait que cette fameuse voix soit bien plus en avant que son écrin métallique, ceci dit pour le reste, franchement rien à redire, on tient là un pur classique du death underground, injustement ignoré par des masses de métalleux qui ont oublié d’être de vrais hardos jusqu’à la moelle.
1000 copies pressées.
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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