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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Death-y-dément on déteste les intros.
Mais la suite la fait heureusement oublier : le death metal néocalédonien se porte bien, merci, et on est bien content d’en recevoir une première preuve avec ce premier album d’un groupe né en 2015 et ayant déjà commis un EP en 2017, Facts (toujours dispo ?). Annoncé par un single (numérique, bleuargh) portant le même titre (visuel ci-dessous, c'est cadeau), Immortal voids montre déjà un groupe au sacré don de composition. Le death metal reste le principal élément même si on sent que le black metal et le hardcore font partie des influences des quatre musiciens.
Avec une couverture qui n’est pas sans rappeler l’univers d’un Michael R. Whelan époque Arise de SEPULTURA, on attendait du brutal et franchement c’est le cas, ce qui n’empêche pas le groupe de savoir se montrer subtil dans l’instillation de mélodies ici et là, Eyes behind the door se montrant le plus éloquent dans le genre, voire aussi le très bon The Strangler. Ainsi donc le char d’assaut est piloté par des stratèges qui même s’ils n’inventent rien, parviennent à capter l’intérêt des fans de boucherie sonore, plutôt de la nouvelle école tout en gardant le tempo et les influences aux sonorités organiques.
On serait curieux d’en savoir davantage au sujet de GAUTAMA, groupe comportant des membres en commun avec REDSPHERE, mais aussi de la scène locale dans son ensemble ! On garde l’oreille et l’œil ouverts.
https://redsphere1.bandcamp.com/album/immortal-voids-album-preview (lien frustrant)
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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