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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Genre : comédie dramatique
Scénar : le passage de l'amour à la routine peut se voir décrit succinctement : l’HORREUR. Alors un jour Pierre se décide à dire à Anne, sur le lieu même de leur rencontre : notre "entente physique n’existe plus" et comme prévu c'est l'engueulade. Mais les deux époux dépérissent l’un sans l'autre presque immédiatement après une courte séparation, après tout "on ne détruit pas trois ans d'amour comme ça". Voici donc un couple décidément très amoureux. Trop amoureux. Car ils vivent sans le savoir les tergiversations de deux êtres qui se perdent en se cherchant.
Moins "léger" que Les Dragueurs, plus sombre et jazzy, ce film figure tout de même de bons moments de comédie grâce à un Francis Blanche, affublé d'une splendide calvitie, jouant le patron, jouisseur au bois encore très vert, espiègle et parfois touchant, de Pierre. Et si celui-ci remet son couple en question, en parallèle d'autres ne sont pas insatisfaits de leur vie, n’en n’ont ni le temps, ni le besoin, ainsi le montre un fil rouge assez comique avec des gags de répétition et des personnages désopilants. On a même envie d’ajouter, avant d'éteindre la lumière : « Mimi, y a de la bonne salade ».
L'introduction mentionne la censure, ce film est apparemment interdit à l'époque aux moins de 18 ans… Quand on voit ce qui peut sortir aujourd’hui ! Car on parle ici d'amour sans la « vulgarité » de la drague précédente avec cette adaptation par Jean-Pierre Mocky (en collaboration avec Raymond Queneau), et sa bande. Véronique Nordey, Gérard Hoffmann, Christian Duvaleix entourent ainsi Juliette Mayniel, ses yeux extraordinaires et Jean Kosta dans cette étude amère sur la vérité qui fait tâche à l’époque par la franchise de son constat. A voir !
Bonus: extrait de Mocky story, galerie photo / presse, interviews de Nadine Basile et de Mocky.
© GED Ω - 22/04 2015
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