Chroniques vinyles
11
Avr
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Après un énorme album comme le précédent 1, on se demandait bien comment DEEP PURPLE allait l’égaler.

En fait il n’y parvient pas. Du tout. Si In rock tout entier est à mettre sous verre, ce Fireball agace autant qu’il passionne pour être franc : après le supersonique Fireball, vrai morceau destructeur pour ouvrir un disque, le groupe rétrograde avec un No no no pas exceptionnel avant de revenir avec le chouette Demon’s eye, un morceau qui swingue bien et donne libre cours à la voix de Ian Gillan au clavier de Jon Lord sur une rythmique solide, sans toutefois casser les murs. Et ce n’est pas le folky Anyone’s daughter qui viendra rallumer le feu de la boule.

Ouf, la belle pièce The Mule qui ouvre la deuxième face est un hymne en devenir, un morceau bâti pour la scène avec son riff enchanteur strié par les roulements de Ian Paice et les envolées de Lord. Mais voilà que l’ambiance retombe quelque peu avec le long Fools qui malgré de beaux passages électriques, ne sonne pas vraiment comme un morceau d’éternité, tout comme No one came, dernier morceau de l’album où DEEP PURPLE se révèle toujours maître en groove électrique mais quelque chose manque, un refrain qui défonce par exemple, pour que la sauce prenne. Bien que restant largement au-dessus de la vague hard naissante, Fireball à nos yeux (et nos oreilles accessoirement) ne transforme pas l’essai attendu.

Pochette du single du même nom, trouvée sans le disque pfff (pressage français)

DEEP PURPLE ne restera-t-il donc que le groupe d’un seul album, monument-malédiction condamnant à l’errance vaine ?

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