Chroniques CD
05
Aoû
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

1991. Ceux qui ont survécu à l’éprouvant Realm of Chaos

(voir ici : BOLT THROWER [Uk] Realm of Chaos (Slaves to Darkness) (Earache Recs) 1989) et aux tournées précédentes (le Grind Crusher Tour avec CARCASS, NAPALM et MORBID ANGEL, puis les dates avec AUTOPSY et PESTILENCE aaaagh...!!!) rassemblent leurs troupes pour recevoir du Maître de Guerre une nouvelle leçon de death metal. Parce qu’on aura beau chercher des poux au groupe, bien malin qui s’en sortira, ce War master est une autre pièce maîtresse de sa méchante discographie. D’abord même si Games Workshop a déjà fait son baluchon pour aller à la chasse au troll un peu plus loin dans les contrées, le côté graphique de la chose est une fois de plus terrible, en particulier en vinyle - on en reparlera dans un autre article 1 - et cette horde de guerriers patibulaires en jette, c’est le moins que l’on puisse dire quand on aime la poësie gravée au glaive. Ensuite parce que BOLT THROWER sort une bien impressionnante fournée d’hymnes ravageurs, on en juge direct dès l’ouverture avec le massif Unleashed (upon mankind) qui fracassera son lot de tympans au moyen d’une batterie dont la puissance de feu, quelle que soit la vitesse d’exécution, ne laisse aucun répit. La suite avec entre autres les fabuleux What dwells within, Profane creation, Afterlife ou bien le sombre Destructive infinity, par ailleurs absent de la version LP, est de la même trempe. On évitera d’oublier le « tube » maison, l’infâme Cenotaph qui déclenche toujours une terrible bataille quand l’ost s’étripatouille devant la scène. Troisième album, troisième classique obligatoire.

1 voir BOLT THROWER [Uk] War master 12’’ (Earache Recs) 1991

Les mots-clés :

Quelques chroniques en vrac

kurt137 punk rock toulouse interview