Chroniques vinyles
08
Mai
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Ian Gillan et Roger Glover en fuite,

David Coverdale et Glenn Hughes (ex-bassiste de TRAPEZE mais aussi chanteur émérite) prennent les places encore chaudes et apportent dans leurs valoches un climat différent quoique la recette DEEP PURPLE ne soit pas ici mise en danger : plus dansant et chaud que les albums précédents 1, Burn est en effet toujours groovy, voire soul comme pouvait se montrer le Mark I, l’influence du rhythm and blues se montrant parfois plus appuyée (Might just take your life, Sail away…) mais il n’en voit pas pour autant décliner le hard rock’n’roll toujours là, les costauds Burn, Lay down, stay down en fournissant les preuves éclatantes, ce double chant est d’ailleurs tout à fait efficace pour allumer le feu à chaque coin de sillon (si, si, ça existe). Un morceau instrumental à noter au passage, "A" 200, vrai délire psyché / prog un rien perché, peut-être même inquiétant, sans toutefois manquer de virtuosité.

Moins de classiques s’ajoutent au compteur (Burn bien sûr, mais aussi le long blues poignant chanté par Coverdale seul, Mistreated) mais la qualité de ce disque, composé qui plus est en peu de temps (il fut enregistré encore une fois (après Machine head) à Montreux via le Rolling Stones mobile unit en novembre 1973, soit à peine plus d’un an après le changement de line-up !) surplombe de haut celle du précédent, résultat de la mésentente ici disparue pour le moment.

L’humeur piano bastringue et boogie rock (What’s goin’ on here…) donne même la sérieuse impression que le groupe repart sur de bonnes bases, enchaînant d’ailleurs sur une nouvelle tournée mondiale. On the road again !        

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