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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Produit par le bassiste sortant de DEEP PURPLE Roger Glover,
The Butterfly ball arrive à la suite des grands succès des albums-concepts chers aux années 70 (Yellow submarine, Tommy et tant d’autres…) et rassemble un casting de chanteurs exceptionnels pour les fans de hard rock et de PURPLE : Glenn Hughes, David Coverdale, John Lawton (LUCIFER’S FRIEND et futur URIAH HEEP) mais aussi des musiciens de la trempe de Micky Lee Soule (ELF, futur RITCHIE BLACKMORE’S RAINBOW) ou Les Binks (futur JUDAS PRIEST). Ce n’est pas pour autant que l’on tient avec ce Butterly ball un album génial, il se révèle, comme beaucoup de tentatives du même style, trop inégal pour captiver tout le long. Certains titres sortent du lot de ce recueil pop / rock / soul comme le chouette No solution, la ballade Sitting in a dream ou encore Watch out for the bat. Mais c’est surtout le très fameux Love is all chanté par le dieu Dio que tout le monde reconnaîtra à première seconde et qui est ZE tube intemporel, en particulier en France grâce au coup de pouce providentiel de la deuxième chaîne de l’époque.
Le dessin animé qui devait être tourné dans la foulée ne le fut jamais mais l’album fut un grand succès (sauf dans son pays d’origine où il sera au début très relatif), tout comme la version livre illustré. Un album à redécouvrir malgré ses défauts, il est de plus agrémenté sur cette réédition de neuf titres présentés avec un mix différent de l’original, dont un Love is all un poil bancal, et d’un livret avec les textes, quelques très belles illustrations et un récit de la genèse du projet par Chris Welch.
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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