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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
L’épique cavalcade Achilles last stand de plus de dix minutes commence fort,
pour laisser place au plus classique, entre traînant et chaloupé, pour ne pas dire funky, For your life. Royal Orleans joue les prolongations sur le même thème et même si tout ça est merveilleusement bien joué, on commence sérieusement à soulever les tapis et entrouvrir les placards pour trouver du hard là-dedans, la danse oui, mais on ne doit pas oublier celle des cervicales quand on porte un nom légendaire pareil dans le milieu headbanger (qui a déjà fui en partie). Mais ce n’est là que le menu de la face A.
Nobody’s fault but mine, en B, fait heureusement partie de ces perchages made in LED ZEPPELIN fermement arrimés au sol par une rythmique monstrueuse qui rappelle pourquoi le dirigeable est dit « chargé de plomb ». Candy store rock joue l’intermédiaire, si on reste dans le costaud, il faut que ça gigote les hanches tout en expérimentant un minimum, on y perd peut-être en humanité ce que l’on gagne en délirréel.
Est-ce plus plaisant quand le ton se fait plus pop comme avec Hots on for nowhere ? Pas vraiment, on a personnellement toujours l’impression d’un groupe se limitant à se faire plaisir sans penser à celui qui écoute. Le blues final Tea for one ne casse pas forcément des briques, en regard de ce que groupe a pu produire à ses prodigieux débuts, cet album est tout de même largement en deça, l’effet funky général gênant beaucoup le bûcheron dans sa chasse aux disques qui poutrent.
Chacune devinera au passage que le mystérieux travail de pochette ouvrante et de pochette intérieure (clin d’œil au 2001 de Kubrick, encore ?!) est à créditer à l’agence Hipgnosis.
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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