Chroniques vinyles
12
Sep
2010

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Et de quatre, enfin, et en vinyle, enfin aussi !

La face WahWah s’annonce direct avec un chouette petit tube sombre mais entraînant, C’est à moi, qui rappelle à ceux qui auraient oublié depuis le dernier album de FICTION ROMANCE (sorti il y a la bagatelle de six ans avant celui-ci 1) la recette reconnaissable entre mille du groupe de Bollène et qu’ensuite être les neveux de l’ « Oncle Sam » n’est pas du tout une sinécure quand on sait lire l’Histoire (le texte est signé Momo de MEDEF INNA BABYLONE). Jamais accro accélère le tempo pour affirmer un discours logique sur les malsaines relations hommes / argent : vive l’autonomie, à bas la spéculation ! Souflette frappe encore avec Une envie de rien, un matin comme tant d’autres chez les forçats de la route et une bande son d’enfer entre punk rentre-dedans et ce petit côté post-punk / new wave. Riche et célèbre se farcit la télé « réalité », Les Oubliés de la république un gretit (grand mais surtout petit) président qui voulait sortir le Kärcher pour nettoyer mais n’a fait que davantage salir les gens qu’on laisse croupir dans des clapiers de laissés-pour-compte. Ce soir c’est concert finit sur un ton plus léger, liberté et décibels !

L’instru-mental bien nommé Psychoska démarre la face WahWahou sur les chapeaux de roue (y a du JUNGLE FEVER dans les hurlements !) mais les propos sérieux ne tardent pas à revenir sur le tapis, l’habitude d’ingérence de la toute-puissance amère-loque (Planète U-S-A), la naissance d’une brute (Vices et râles, viscéral), le tourisme de riches / la situation des clandestins (Fucking World Tour, un texte de Pierrick des BIMBO KILLERS), l’insoumission comme choix de vie (Rebelle, avec un clin d’œil à BILLY IDOL ?),l’album se termine sur Un homme respectable qui cloue au pilori les notables qui cachent parfois des salopards de pervers à qui il faudrait gentiment administrer une bonne tannée quand les langues des victimes enfin se délient. Voilà le menu d’un album équilibré entre punk rock aux parties de guitares toujours aussi belles quand elles s’y mettent, une voix caractéristique et une section rythmique qui ne rechigne pas à envoyer ! Entre le choix du format et la disparition soudaine de pas mal de groupes sudistes à la même époque, on est bien content de voir des vétérans donner une preuve indéniable de bonne santé !

La prochaine, dites, c’est pour quand ?

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