Chroniques DVD
07
Jan
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : drame

Scénar : une femme revient sur ses souvenirs, d'abord dans le midi de la France où, dame de compagnie d’une vieille pie insupportablement bavarde, elle sauve le jeune veuf Maxim de Winter sur le point de se balancer en bas d'une falaise. Plein d’esprit, Maxim la sauve à son tour de l’ennui de son travail et de la solitude de sa vie sans famille ni véritable ami. Propriétaire du magnifique manoir de Manderley où il ne semble pas vouloir revenir après la noyade de sa femme, il se prend à aimer passer du temps avec la jolie blonde qu’il ne tarde pas à demander en mariage malgré la différence cruciale de statut social qui va faire jaser les vieilles badernes, dont son ancienne patronne qui venait juste de décider de partir pour New York !! Effrayée par le travail de tenue de demeure qu’il attend, on lui déclare que « l'intendante se chargera de tout » Mais tout porte encore la marque de feue Madame de Winter, trouvera-t-elle sa place ?

Adapté du roman de Daphné du Maurier sorti deux ans auparavant, Rebecca se déroule dans un brouillard gothique du plus bel effet, mâtiné en sus de restes d'expressionnisme et sous une lune brillante, il met en scène un couple magnifique constitué de Laurence Olivier et Joan Fontaine, ainsi qu’une intendante lugubre et austère (c’te tronche !!!) qui cultive la mémoire de la défunte quitte à choquer sa nouvelle maîtresse. Celle-ci se sent inférieure à Rebecca qui est encore dans toutes les mémoires et décide donc de faire changer les esprits, pas facile avec un homme avec qui les relations se tendent quand elle évoque le bonheur auquel il dit ne rien connaître…

Si le film est un drame pur nanti de dialogues exquis, il n’empêche pas la noirceur, le suspense dans les contretemps de la séparation probable (avant la demande en mariage) ou dans le mystère, frisant parfois le fantastique, qui règne au sein de cette immense baraque où les fantômes sont légion. Le déchaînement a lieu au bout d’une heure quinze à peu près, des portes claquent, des visages et des yeux incroyables se pointent, la mer devient violente (et rappelle celle de Jamaica Inn) et la musique, omniprésente tout le long du film, suit le mouvement. Premier Oscar pour Hitchcock, et amplement mérité.

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