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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Genre : à coups de batte de baseball
Scénar : à Taft, Californie, en 1981, le destin peut soudain se retourner. Un père fou de baseball au point de se montrer tyrannique et violent (au désespoir de la mère qui ne comprend bien sûr rien à ce « sport d'homme ») se fait fracasser à coups de batte par son jeune fils Johnny, épuisé par ses hurlements. Une vingtaine d’années plus tard, Terry Mitchell, la nouvelle responsable de l'équipe de la ville, est chargée de la remettre à flot coûte que coûte et le pauvre David J. Walker, ancien joueur prometteur mais jamais devenu un champion, est sur liste des futurs licenciés, ce n’est pas son jour, après un match peu reluisant, il se fait même larguer, ses coéquipiers le conspuent ensuite. Ce dernier soir, des joueurs et des membres du staff commencent à être violemment assassinés, et tous les soupçons se dirigent bien sûr vers Walker… Ce mec n’a pas de chance.
Pas trop trop mal fichu pour un si petit film, Catcher cumule tout de mêle les défauts, d’un rythme lent et pas passionnant à des scènes grotesques (un cadenas contre une lampe de poche, c'est le premier qui gagne, ok ?!). On se demande même, en se penchant (avec précaution, on n’a pas envie de tomber) sur le scénario, pourquoi tous ces cons restent tous étrangement sur place se faire dézinguer alors que c’est le dernier soir de la saison et qu’on a sûrement autre chose à faire que de prendre la nuit tombée une douche avec plein de mousse, un peu de hard rock soft apparissant, hop, comme bande originale… On note aussi rayon écriture que le scénariste avait forcément un souhait très prononcé pour que l'on filme en permanence les fesses de la fille qui court en short comme une dindon sous kétamine à de multiples reprises de dos, Anaïs trouvant même que la dame « a les jambes en dedans ». Et toc.
Heureusement, de chouettes trucs sont aussi à saluer, pas trop bas tout de même (encore une histoire d’équilibre, on est fragile avec l’âge) : cette musique lugubre commise au piano, ce gore minimal, voire subjectif, se limitant la plupart du temps à de grosse giclées de sang, quand on ne montre pas que le lance-balles, c'est festif pour les exécutions, l’ambiance est de toute façon plutôt rigolote quand la folie surgit, et en parlant de fous, Joe Estevez, le petit frangin de Martin Sheen, est à fond dans son rôle, une gueule de taré complet, d’ailleurs le mec qui double son personnage (pas de version originale sur ces pressage à quarante-deux centimes d’euros), a dû s'épuiser, non mais quelle horreur de gueuler comme ça !! Tout ça ne fait pas de Catcher un film formidable mais comme on aime bien ici les suicides commerciaux et les tentatives désespérées, celui-ci ne pouvait décemment pas passer au travers.
Bonus : bande-annonce
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