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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
24, ça y est le pack est complet !
Et ça ne nous déplaît pas qu’on y trouve une double présence féminine au sommaire des interviews du numéro !
On commence par Xanaé Bove, réalisatrice entre autres d’un récent documentaire autour de la librairie Parallèles. La dame a méchamment roulé sa bosse, sans renier ses profs d'avant alors que les enfants d'aujourd'hui n'auront de cesse de le faire devant le niveau abyssal auquel ils sont confrontés et dans lequel ils baignent aussi. Ah il est loin le fameux siècle des Lumières, l’écran est désormais l'interrupteur de l'information, de la culturisation de la génération Z comme zéro, ou comme Zemmour, c'est pareil. Est-il possible que la dame ait vu ça sans trembler de tous ses membres pendant son poste de voyante sur minitel ? En tout cas, elle expose sa vision sociétale et on ne peut qu'être d'accord avec elle quand elle souligne l'importance d'honorer le travail de toutes ces petites chevilles ouvrières (librairies, disquaires, cafés classiques etc.), boutiques à l'ancienne qui facilitent les rencontres mais qui semblent gêner tous les connards déployant leurs vélos et leurs scooters remplis de pizza dégueulasse et de viande-souffrance à destination de mous du derche qui ne sortent même plus, qui ne font qu'entrer, qui n'ont plus besoin de rester. Parlons dès aujourd'hui de ce qui demain ne représentera plus rien à part pour une frange minuscule d'une population grignotée par la débilitépidémique. Ah, et si, nous on prend ça pour de l'activisme, et ça motive grave de voir qu'on est pas les seuls à creuser, chacun à sa manière, encore et toujours plus, pour que toute la merde qui nous tombe sur la gueule en permanence ne bouche pas notre vue sur le ciel.
Klou a sorti une bande dessinée qui a visiblement chamboulé notre ami Géant, on ne sera pas contre lire ce livre. Travailleuse du sexe après l’habituelle coupure des cordons de la bourse par notre chère administration toujours avare en ce qui concerne les projets d’avenir (« le changement c’est maintenant ! », Et mon poing dans ton groin ?!), la jeune fille ne se laissera pas broyer par la machine et fera ce qui lui apparut comme un moyen de se sortir du marasme en continuant de faire ce qui lui plaîsait tout en tendant un majeur musclé aux « passants honnêtes » de la morale à dix francs, très souvent l'espèce la plus hypocrite de l’humanité qui mériterait bien elle aussi sa ration de mandales devant le fait établi depuis toujours que légalisé ou « décriminalisé » comme le dit Klou, le travail du sexe n'aurait plus toutes ces contraintes de semi-anonymat et cette semi-légalité dans laquelle les uns et les autres s’arrangent bien pour les confiner, pour utiliser un mot de la période. C’est quand que ce genre de verrous ubuesques sauteront sans déconner ? Parce que là mes cocos, lisez la presse hein, on ne va pas vers un siècle d’êtres humains réconfortés par les « intelligences » artificielles !! En voilà d'ailleurs un bel oxymore.
Ah non mais quel copieur, quand ce matin on commence à parler d'un groupe suisse (voir la preuve : DIRTY SOUND MAGNET [Swi] DSM-III (Hummus Recs - 2022)), Monsieur s'amuse à faire un reportage sur la Suisse : c’est pas permis de faire des choses pareilles ! Le Capricorne est très rancunier mais il va faire une exception car dans ce Vol au-dessus d'un nid de coucou suisse (dont c'est la première partie du Vert-satile) on apprend que le chocolat blanc serait en fait du chocolat, surprise ! Et Guillaume, tel un acteur coincé dans la cuisine entre Lino Ventura et Francis Blanche de s'exclamer : « On préférera toujours la corne à vin au chocolat du dauphin ! »
Heureusement que pour calmer le jeu il reste une palanquée de chroniques et toujours autant de beautés visuelles signées Ben Hito. Putain c'est gratuit, achetez-le !
24 magnifiques pages en couleurs, gratos
P. S. : pour lire l’intégrale des chroniques de la revue, cliquez donc sur Rock Critic
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