Chroniques Web
22
Déc
2017

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

[Publié à l’origine dans Maudit Tintin N°7]

Pour quelqu’un qui hait littéralement la dématérialisation de la culture, proposer la chronique d’un film uniquement visible sur Youtube fait un peu mal au cœur. Mais attention, tout s’explique, ce film était réservé au marché thaïlandais mais il semblait normal de rendre une fois de plus hommage aux réalisateurs des excellents SATAN JOKERS - La Grande illusion (2014) et  Chants de révolte ! (2016) en parlant du projet qui a suivi.

Qui est donc ce fameux Thai Joe, de son vrai nom Joe Guerkoon Aroonkit ? Eh bien le bonhomme est un guitar-hero nord-thaïlandais, c’est écrit dessus, mais il est avant tout un passionné comme on en voit souvent dans nos circuits de l’underground que Crok Brandalac 1, qui a écrit le film, se propose de présenter en même temps qu’un pays et un peuple qu'il l'adore depuis des années.

Chiang Mai est la cité rock par excellence dans sa région et Joe a eu à cœur, comme tous les musiciens du pays, d'apprendre son instrument comme un fou jusqu’à rejoindre des formations hard rock très jeune dont il est de plus en plus la principale attraction. Avec LORDS OF ROCK, le bonhomme tricote sur son manche comme ce n'est pas permis et même si on frôle parfois un peu le pur kitsch, un gars à ce point humble et travailleur pourrait en inspirer plus d’un dans des pays où tout semble se passer beaucoup plus facilement.

Rhâ, et puis ça change un peu des énièmes reportages sur Hendrix ou Clapton, l'exotisme a souvent du bon, laissez-vous donc emporter en Asie gratuitement pour un voyage en forme de descente de manche tudieu !

1 Crok a aussi écrit sur le pays, voir Avant que le diable ne sache que je suis mort - Une aventure de Jacques Helman de Crok Brandalac (Mon Petit Éditeur - 2017), on peu aussi en profiter pour jeter un œil à Il n’y a pas de jour pour arrêter de boire de Crok Brandalac (Mon petit éditeur - 2016).

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