Chroniques romans
02
Mai
2010

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Cet ouvrage « préfacé, traduit et annoté par Arno Bertina », est en fait, aveu sept ans après les faits, un bon gros délire en trois parties. Tout d'abord la préface qui présente un auteur qui, aveu sept ans après les faits, n'existe que dans l'imagination fertile de l'ami Arno. Le texte ensuite, farci de références à l'Italie du XIXème, au shandysme, à Rabelais (si le titre ne vous avait pas encore frappé, genre, avec un club de golf), Le Moyen de ParvenirScarron, et une ribambelle d'autres non seulement dans le texte lui-même mais aussi dans les notes parfois plus longues que le texte sur la page, celles-ci se révélant souvent loufoques bien qu'empreintes de vérités quelquefois, au détour d'un paragraphe. Troisième partie enfin la postface, le prétexte d'un récit soi-disant inachevé donne à l'auteur l'occasion de revenir sur Pietro di Vaglio cette fois vu par des contemporains qui ne l'ont, aveu sept ans après les faits, jamais rencontré. Arno Bertina met une fois de plus dans le mille en mêlant littérature, érudition et humour foutraque pour pondre au final un excellent bouquin déjà relu plusieurs fois, à des lieues de pompeuses études littéraires auxquelles des clins d'oeil sont adressés sans cesse. Franchement l'histoire importe peu tellement la formule est efficace allez-y, vite, les yeux fermés, d'autant que l'éditeur a soigné la présentation au max pour livrer un très bel objet au toucher fort agréable.

 

89 pages, 12 €

ISBN: 9782849380031

 

© GED Ω - 02/05 2010

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