Chroniques concerts
11
Déc
2017
gbh festival punk reportage rock

Le covoiturage apporte certains jours son lot de pots de yaourt mais la vue est parfois folklorique,

telle celle de cette pie picorant nonchalamment le corps mutilé d'un malheureux mustélidé tamponné par une caisse à pas d'chance et quart. Manquait plus à l'arrivée qu'une odyssée en tram d'...Odysseum à Condamine. Bord'Hell !!!

 

Passée une attaque que l'on attribuera au sauvage Fidel Gastro, on parvient enfin au premier rang devant KCUF FACTS qui, avec un line-up éphémère (les gratteux Mike et celui d'UDDU remplaçant pour l'occasion l'excellent Marc récemment parti du groupe, snif), arrive à planter une belle zone que les crash-barrières refroidissent malheureusement un peu. De vieux morceaux mais aussi des récents se succèdent dans une ambiance du tonnerre quand l'auditoire, sûrement frileux, daigne enfin rentrer son vieux cul.

Un très bon set qui est rapidement suivi par une putain de tornade crusty juste comme il faut, tutoyant parfois, certes d'assez loin, le hard avec des putains de soli et une section rythmique de bûcherons. Un chanteur sauvage et charismatique et l'affaire est dans le sac pour atomiser membres et cervicales dans la bousculade engendrée par un absolument génial RAT-ZINGER que l'on est pressé de revoir, et de réécouter sur des disques dont on vous reparlera au plus vite. Mucho excellento ou un truc du genre !

 

[Merci pour cette putain de bière amigos !!!]

1984, n'ayez crainte, ne laissera pas pour autant se reposer les vieux débris que nous sommes nombreux à être devenus, le punk mélodique et carré des messins, avec de gros refrains chantés en anglais du quatuor, fait mouche à son tour et c'est BROMURE qui prend la suite muni de l'instrument honni par le maître de ces lieux : un clavier, argh ! Un peu à la croisée de WARUM JOE et PARIS VIOLENCE dans un rayon punk / oi! rugueux, le groupe ne démérite pourtant pas et balance un répertoire paradoxalement froid mais enthousiasmant, on tentera d'écouter ça de plus près pour vous en dire un peu plus, on est du genre sérieux ici, non mais.

SQUELETTE ne fait pas dans la dentelle avec une rafale de morceaux qui tapent bien fort sur les tympans, l'effet os sûrement, et prépare efficacement l'assemblée à la branlée qu'elle prendra comme à chaque fois devant le déferlement jouissif des légendes anglaises GBH qu'on aime ici au moins autant que le Picon, c'est dire !!

PUNK AS FUCK !!!

 

Putain de première soirée, la deuxième que l'on augure plus sombre apportera-t-elle plus de surprises ? A suivre...! En attendant, speciale Ged-y-casse à Luc, Gil mon sauveur de dernière minute et Tara et Pierre comme toujours fidèles au poste !

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