Chroniques concerts
14
Avr
2017

Yaaaah après le tour à la Jetée et l'interview surprise de Jiro Ishikawa,

nous filons sur Nîmes, rompons avec la tradition de ne JAMAIS le faire en zappant lâchement la première partie un poil absconse puisque sonnant à nos oreilles comme un énième EVANESCENCE (!!), en profitons pour retrouver de vieux contacts en vrai, buvons des coups et hop SUICIDAL grimpe enfin sur scène devant une salle loin d'être complète. Et avec eux survient le suspense insoutenable de savoir s’ils vont combler les fans 1. Ou pas.

Un peu des deux en fait quand on est un vieux briscard qui a vu le groupe un paquet de fois 2. Car si les classiques marchent toujours au poil (I shot Reagan, War inside my head, You can't bring be down, Possessed to skate, I saw your mommy, Institutionalized…!), il n'en va pas forcément de même avec certains extraits du dernier album après lequel nous ne courrons pas forcément malgré des passages échevelés à l'ancienne. Toujours ce truc de chercher la mélodie douceureuse avant d’envoyer le vrai metal, alors qu’il serait si simple de retourner dans le temps (la DeLorean est demandée à l'accueil !) pour s’auto-piquer la recette sans ressortir pour autant du placard la période funky qu’on veut bien laisser à l’excellent INFECTIOUS GROOVE. Retour au présent : globalement le concert a vraiment tenu ses promesses, mais surtout grâce aux tubes des Eighties, opportunément (?) majoritaires. Et pas forcément grâce à Dave Lombardo qui ne possèdera jamais le groove de quelques-uns des innombrables - très bons - batteurs précédents du groupe, même si l'ex-SLAYER reste une divinité de la baguette.

Tout ceci n'empêche pas les moshers de Montpellier de mettre une jolie foire avec leurs camarades gardois, on est pour finir particulièrement heureux d’adresser une spéciale Ged-y-casse à Madame et Monsieur Alkbazz (intéressez-vous au travail du Garage L 3 dont on vous parle ici régulièrement !) ainsi qu’un grand merci, mais aussi à l’irremplaçable Reptiliza et Ben, Naden (j’espère ne pas écorcher le nom d’une gentille personne aux compartiments photographiques insoupçonnés) et tant qu’à y être à Muriel, Trevor, Vinz (next time bro, genre pour NAPALM ou du genre ?!), Seb, So & Edwyn, Mad Pat et tous ceux que j’houblon, euh que j’oublie.

1 chez Nawakulture on est du genre fans, voir SUICIDAL TENDENCIES [Usa] S/t (Virgin Recs) 1983 Réédition 1987, SUICIDAL TENDENCIES [Usa] Join the army (Virgin Recs) 1987, SUICIDAL TENDENCIES [Fra] How will I laugh tomorrow when I can't even smile today (Virgin Recs) 1988 ou SUICIDAL TENDENCIES [Usa] Controlled by hatred / Feel like shit…Deja-vu (Epic / Sony Music) 1989.

2 la dernière fois c'était là : SUICIDAL TENDENCIES [Usa] + THE INSPECTOR CLUZO [Fra] au Médiator, Perpignan le 30/10/08.

3 voir par exemple Alkom'X #5 (Garage L. - 2011), Alkom'X #6 (Garage L. - 2012), Alkom'X #7 (Garage L. - 2013), Alkom'X #8 (Garage L. - 2014), Al Kitab de Alkbazz (Le Garage L. / Les Branquignols Editeurs - 2013), Kutte # 0 (Le Garage L - 2013), Kutte # 1 (Le Garage L - 2015), Ghoul Hindsight de Cazzimir Meulemans (Le Garage L.) 2012, Black water de Reijo Kärkkäinen (Les Branquignols Éditeurs / Le Garage L - 2013), etc.

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