Chroniques concerts
13
Fév
2017

Mad Series ne fait jamais rien comme les autres.

Pour la peine, il fête, non pas la sortie d’un nouveau numéro de l’auguste revue souvent évoquée ici 1, mais la deadline imposée aux différents artistes et écrivains réunis dans le prochain à paraître. Ci-dessous, Val, instigateur de la chose, s’explique en vidéo. La suite du texte est juste dessous, banane.

C’est le perpignanais NO ONE MAN BAND qui ouvre le bal et pose la question qui tue : pourquoi se faire chier avec des gens qui ont toujours une bonne raison pour ne jamais venir répéter ? Lui l'a compris et tout seul fout un bordel de tous les diables, blaste même quand il en a l'occasion un garage rock blues trash délicieux que l'on exiqe écouter au plus vite sur disque. L’homme a de plus la voix d’un sauvage à qui on aurait tiré sa sérigraphie signée BEAT-MAN, et une façon de maltraiter le matos proprement splendide. Love, surtout quand il frôle le stoogien ou le grungy.

THE SILLY WALKS est visiblement parti pour rapidement se faire un nom dans le milieu garage tant les compos tiennent terriblement la route, le trio (comportant des membres de WILD KARMA et ATOMICS ROTORS) développe une puissance et un groove que les grands devraient leur envier ; un rock carré entre CRAMPS, L7, STROKES et MOTÖRHEAD que les musiciens semblent pratiquer depuis des siècles. On en entendra parler bientôt si le public fait preuve de bon goût.  Le fait que la majorité des raclures présentes dansent en est de plus une preuve. Le classique Where’s Captain Kirk ? est un final bien cool.

Le REVEREND BEAT-MAN va direct s’avérer digne de sa réputation de performer hors pair. Avec son kit de batterie aux pieds et sa gratte en pogne il va électrifier sans problème un auditoire tout acquis à sa cause en enchaînant les hits saignants qui orchestrent de bien physiques remous au centre du pit. C'est dire, votre non-serviteur se sent tant à deux doigts de l'apoplexie qu'il devra partir avant la fin, sans avoir le tact de saluer avant la divine Zaza, m'sieur Val et sa clique, ainsi que tous les copains croisés en coup de vent (Mike, Gibet, Vinss, Bougli, Fred, Abel, Arbre and Co.).

Chapeau toujours plus bas à Mad Series qui mérite un succès interplanétaire et qui est bien parti pour l'obtenir.

Banzaaaaaaï !!!
 [http://www.banzai-la-revue.com/]

1 voir la collec' : Banzaï #4Banzaï #5Banzaï #6Banzaï #7, Banzaï Hors-série OVNI (Mad Series - 2016)

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