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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Formé au milieu des années 60 par Rudolf Schenker, SCORPIONS prend véritablement forme à l’arrivée de son petit frère Michael,
lui aussi six-cordiste (et sacrément doué avec ça) et du chanteur Klaus Meine. Fin 71, le groupe enregistre son premier album qui témoigne non seulement d’influences psychédéliques mais aussi de légères touches du rock progressif local dit (bêtement) « kraut » ainsi que de blues auquel on ajoute pour finir des réminiscences des pionniers heavy (les géants ZEP’ et SAB’ particulièrement). Donc on n’hésite pas à percher avec les hippies pourtant déjà presque tous disparus de la surface de la terre, quitte à se taper ensuite des redescentes hard bienvenues, qui font de cet album un disque intéressant, il montre déjà plusieurs facettes du prisme à venir : soli brillants, sens du refrain et mélodies imparables. Manque plus qu’un peu d’originalité, mais voici qu’au départ (soudain, le premier d’une série incalculable) du petit Michael juste après l’enregistrement de Lonesome crow, on laisse entrer quelques mois plus tard dans la place un virtuose mystique traumatisé par Hendrix et le néoclassicisme : Uli Jon Roth. A suivre !
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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