Disons-le d’entrée, outre cette place de l’Hérépian médiéval, c’est dans un super cadre que nous sommes accueillis : L’Ocre rouge n'est donc pas seulement un restaurant prestigieux.
Dans cette salle voûtée top chouette aux belles couleurs, aux beaux volumes et aux belles photos (car les propriétaires - on nous le souffle dans l'oreillette - savent jouer du déclencheur) vont s’installer quelques dizaines de spectateurs face auxquelles des petits rats font les malins sur un écran, c'est peut-être ça la génération sans souris, les rongeurs annoncent à leur manière l'arrivée de Patrick Carde devant son auditoire, tout seul cette fois-ci, il n'est pas question d'une reformation surprise de NUCLEAR DEVICE (dont il fut le guitariste), le monsieur est venu avec le matos de survie minimum : un écran, une guitare, un micro et de quoi passer du son, un trousseau facile à trimbaler.
La salle est vite remplie et pourtant il fallait le savoir ! Un flyer miraculeux à la Ressourcerie de Bédarieux est passé par chance devant l'œil de votre non-serviteur, c’tte chance ! En fait Patrick n'arrive pas le premier, c'est un personnage qui n'est pas sans rappeler les Muppets d'autrefois qui commence à jouer les Monsieur Loyal avant que Patrick ne s'empare du micro pour rappeler un peu de son passé dans le milieu punk / alternatif avant de confronter le public innocent à ce qui se passait réellement en 1975, juste avant l'explosion punk : des groupes de pop music, de rock progressif et de hard qui jouaient dans des stades des morceaux extrêmement longs et compliqués. Certains ont décidé de taper du poing sur la table et de revenir aux racines du rock'n'roll, mais avant ça il y eut Detroit et ses monstres mais aussi, il est toujours bon de le rappeler, les SONICS entre (beaucoup d’)autres groupes bruyants pour l'époque.
La génération CBGB, le premier album des RAMONES qui arrive en Angleterre, un certain Malcolm McLaren qui (s)coache les NEW YORK DOLLS avant de téléguider un groupe de jeunes rockers en herbe, l'émergence du pub rock britannique, comme disent tous les journaux télévisés à la mode : tout va alors aller très vite et les SEX PISTOLS seront les hérauts d'une gigantesque cohorte de groupes qui n'a toujours pas cessé, malgré les déambulateurs décernés à certain(e)s, de défriser les bien-pensants et de bousiller les enceintes. Mais le punk ne se limite pas au bruit, Patrick évoque aussi le design et la mode qui en découlent, l'essor des groupes féminins qui n'ont plus peur de se mesurer à ceux des mecs est aussi abordé…
« Mais où j'ai mis la télécommande ? », on ne sait pas et la conférence passe très, très vite mais on aura la chance de pouvoir échanger quelques questions en vidéo pour notre chanceux lectorat, le temps que la vidéo charge sachez donc que Patrick est aussi impliqué dans de nombreuses actions dont on va vous lister quelques liens ci-dessous, on vous conseille d'être curieux car non seulement cela vaut le coup d'œil mais en plus avec des colonies comme ça, le punk ne risque pas de mourir de sitôt, on ne peut d'ailleurs pas s'empêcher de citer les quatre groupes que Patrick a choisis pour identifier son punk d'aujourd'hui car tous sont d'excellents groupes : KRAV BOCA, SLEAFORD MODS, THE LINDA LINDAS et PETIT BUREAU.
Liens à visiter :
https://simplesconferences.com/
https://sejoursrockthecasbah.com/
PUNK’S NOT DEAD !!!
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