|
Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
If you wanna rock’n’roll, you’ve got it !
Pour faire repartir un cœur qui manquait cruellement de vrais riffs, de refrains à la gorge qui gratte, de tempos appuyés, de rythmiques enthousiasmantes, un truc à la croisée des grandioses AC/DC, MC5, AIRBOURNE, TURBONEGRO, TITO & TARENTULA, THE HELLACOPTERS, THE HIVES et on pourrait en citer des douzaines de plus pour le plaisir, THE DEFIBRILLATORS sont arrivés pile au bon moment : la dépression gagnait du terrain, la bouteille était complètement vide, le bar fermé, l’ampli éteint, le monde était mourru.
Et là, paf, un catalogue de quasiment une heure de hard rock bluesy, garage et punky, « à haute énergie » pour franciser l’expression consacrée, paf donc, en pleine poire (hm, tiens d’ailleurs, une petite poire, hm, euh oui, ne nous égarons pas…) comme ça, sans même un petit bristol, la moindre des choses, pour prévenir un chroniqueur d’âge quasi-canonique.
Ben Hito a avec raison fait sienne l’image du jeteur de foudre (le keraunobole ?!) pour identifier visuellement cette horde dès l'EP précédent (qu'il nous faut, bien sûr), on se prend réellement une bonne grosse décharge de rock à l’écoute, on a beau faire régulièrement réparer les cervicales et les petits nonosses des pieds, y a suffisamment là-dessus sur l’échelle de Richter pour faire se secouer tout le matos encore valide.
Est-ce un secret que d’avouer qu’on attend maintenant impatiemment de croiser ces bandits sur des planches ? Excellent disque mêlant tripes, feeling et maîtrise. Rock on !
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
Ne partez pas sans avoir "aimé la page", retrouvez tous les articles, vidéos et reportages sur votre mur. Soutenez Nawakulture en vous abonnant à la page Facebook et en partageant les chroniques.