Chroniques vinyles
20
Mai
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Officiellement séparé en juillet 1976, DEEP PURPLE représente tout de même un sacré tas de fric pour EMI

qui s’empresse de sortir en octobre ce disque live représentant bizarrement la troisième mouture (avec Coverdale et Hughes et donc pas la dernière en date avec Tommy Bolin) en action en Autriche, Allemagne et France sur la tournée de 1975.

Burn, Mistreated (splendide), Lady double dealer (méchamment speed), You fool ne one (une longue et sacrée démonstration niveau feeling et technique sans compter son intro rabbijacobesque), Stormbringer (envoûtant et costaud à la fois) et rideau. Un beau programme qui remplit allègrement les deux faces. Pas comparable avec le mythique prédécesseur doré auquel il fait explicitement référence, ce Made in Europe est un joli disque enregistré avec l’équipe qui gagne Martin Birch et le studio mobile Rolling Stones.

Juste pour ce Burn d’ouverture simplement monstrueux, tous les grincheux devraient avouer qu’on tenait avec ce Mark-là un putain de line-up. On n’oubliera pas non plus son crash terrible, avec des orages du même ordre comme celui filmé en Californie en 1974 et qui voit Blackmore fracasser guitares et ampli avec un regard de dément.

(Un Spinal Tap pas forcément drôle du tout mais immortalisé sur le DVD Live en California sorti en 2006 et dont nous reparlerons.)

Pochette ouvrante avec dedans un texte de Geoff Barton (Sounds / Kerrang!) qui fait dans le jeu de mot pour attirer le chaland apprenti comique.

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