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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Genre : catho-gan contre les tueurs de sénateur
Scénar : cher detective Mason Storm, était-ce vraiment une bonne idée d’aller filmer des mafieux dealer avec des politiques véreux l'assassinat d'un sénateur ? Malheureusement, des fuites les désignent, lui et son chef, comme cibles de tueurs, ils sont rapidement descendus tous les deux mais Mason survit, certes dans le coma mais un de ses collègues méfiant le fait passer pour mort. Et même qu’une infirmière très mignonne s'évertue à lui parler, sûr de son réveil prochain. Comme prévu par les méchants, le fameux sénateur est tué et remplacé. Sept ans après, quand il sort du coma, un tueur déboule dès que la nouvelle est inexplicablement annoncée. Gravement déglingué, Storm ne s’en sort que grâce à l’aide de l’infirmière. Après une période de remise en forme, Storm, fils de missionnaire en Orient qui écrit en chinois et se soigne à l'acupuncture, montre rapidement un double facette : porté sur la prière, l’homme n’a pas oublié de son catéchisme la loi du Talion. Les truands qui ont assassiné sa femme pendant le raid, et condamné son fils à un vie de (gentils) mensonges, ceux-là vont payer très cher leurs méfaits.
Steven Seagal, information de première importance, a changé de coiffure après son premier film Nico, il porte désormais le cheveu long et rappelle immanquablement Jacques Chirac dans la parodie de Pulp Fiction par les Guignols avec son catogan, ou plus précisément le catho-gant puisqu’on a affaire à un personnage jouant systématiquement le côté bon père, zen, sain, blablabla. Ce policier est quand même quelqu’un d’assez paradoxal : pas foutu de faire une planque discrète avec une caméra dans les pattes (et le soir des Oscars en plus !!), s’affublant volontiers d’un magnifique postiche de barbe qu’on n’oserait pas à trois grammes au bal masqué, il est en même temps celui qui brise les chevilles des méchants trop facile, manie les armes à feu comme un chef au cours de fusillades semi-atomiques face à des méchants pourris jusqu'à l'os, facilitant du même coup la destruction des décors avec une certaine férocité, mais franchement, Seagal semble plus à l’aise avec les gros pains dans la tronche ponctués par des phrases choc débiles, « anticiper sa mort est pire que la mort elle-même » disait le prophète. T’entends Ducon ?!
Donc, heavy-demment, tout ça est débile, mais franchement c'est bien fait, mieux que Nico en tout cas puisque le climat s’avère bien plus sombre que dans le précédent, plus noir et plus dans une veine de thriller teinté d’action, on ajoute pour rigoler un peu ZE soupçon d'érotisme à saxo dégueulasse (le sexo donc et, bordel, y a même du steel drum à un moment, argh !!) que subit Kelly LeBrock (la fille de Louis ?), une très belle actrice à tenue et coiffure méchamment variables. Un scénar facile, de l’action bourrinasse, mais également, chapeau bas, un gros carton au box-office, sûrement à cause de l’importation massive de drogues sur le sol américain et un goût globalement assez étrange au niveau national. Mais ce ne sera pas la seule fois, on note que Steven Seagal fera souvent des scores inversement proportionnels à ce qu’en dira la critique, jamais vraiment super tendre avec le genre action, et particulièrement ses films, dans la lignée de tonnes de téléfilms dominés par d’ex-stars en roue libre de Dolph Lundgren à Jean-Claude Van Damme en passant par Bruce Willis plus récemment, pas gâtés par les scénaristes, voire carrément par la Nature.
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