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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Comme son nom l’indiquait sans le savoir à l’avance,
Open the gates a ouvert des portes à MANILLA ROAD, d’abord stylistique avec sûrement l’album le plus puissant depuis le début de sa carrière 1, mais aussi commerciale avec la signature chez les français de Black Dragon Records. Dans les rangs de ce même label, MANILLA ROAD remet le couvert avec un autre grand disque encore superbement illustré par Éric Larnoy.
Le trio Shelton / Park / Foxe est très en forme, on le sent direct, dès la première seconde où le son caractéristique made in Shelton déboule dans les enceintes pour un Dementia on ne peut plus épique, heavydemment. Les pièces ambitieuses, plus courtes, plus rentre-dedans, plus aventureuses, qui se disputent avec acharnement notre préférence pullulent sur ce disque, jugez donc un peu du nombre de tueries au programme : Shadow in the black et son intro solennelle menant droit au carnage speed, Divine victim, son putain de riff galopant et cette voix (oui, cette voix !!), le sombre et menaçant Hammer of the witches, les chars d’assaut Isle of the Dead et Taken by storm, le massif Friction in mass sans parler du terrible pavé The Deluge (composé de la trilogie Eye of the sea / The Drowned lands / Engulfed cathedral) ! Même les instrumentaux (Morbid Tabernacle, Rest in pieces…), dont nous ne sommes pas particulièrement fan, trouvent le moyen d'espérer grâce à nos yeux malgré un son de clavier parfois vieilli. De plus, le groupe est parvenu à créer un son irrésistible, entre spontanéité et rigueur, un truc qui râpe, mais proprement.
Transféré directement des masters originaux et augmenté de pas moins de six titres bonus (trois enregistrements pré-production et des live de 1987, 2011 et 2014), The Deluge est ici présenté dans une fort chouette (« Ultimate ») version, les fans, dont nous sommes, faut-il le rappeler, seront heureux de ce digipak contenant également un livret avec textes, photos d’époque, coupures de journaux (Enfer, cocorico pour une fois !) et interview de Mark Shelton. De quoi passer une excellent moment, encore une fois !
1 on a plusieurs fois évoqué le groupe, clique sur https://www.nawakulture.fr/index.php/rechercher?searchword=manilla%20road&searchphrase=exact.
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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