Chroniques CD
29
Juil
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Suite au single Wasted years,

le 29 septembre 1986 sort Somewhere in time, l’album tant attendu depuis le fantastique Powerslave (1984) et la tournée gigantesque qui s’ensuivit, dont un témoignage fut livré aux fans sous la forme du live forcément pharaonique Live after Death (1985). Wasted years prévenait du changement à venir, l’album expose encore plus clairement les velléités progressives de Steve Harris et Adrian Smith, le premier signataire ou co-signataire de cinq compositions sur huit, les autres étant signées par le second.

Caught somewhere in time plante d’entrée le décor avec des mélodies venues d’ailleurs pour entraîner l’auditeur vers une galopade classique, Bruce Dickinson se chargeant de « jouer » les textes à son habitude, apportant de la chaleur à un univers peut-être plus froid et plus angoissant, la sublime pochette de Derek Riggs (encore, toujours !) nous entraînant cette fois vers une ville futuriste (faisant quand même discrètement le pont avec l’Egypte ancienne et regorgeant de détails ayant rapport avec le passé d’IRON MAIDEN). La technique musicale est simplement impressionnante, et si on n'est pas forcément surpris par les solos virtuoses typiques de la paire Adrian Smith / Dave Murray, c’est du côté de la basse / batterie que le boulot abattu est impressionnant, mais comment Steve peut-il aligner tant de parties, à la fois rapides et puissantes, pour ensuite les accélérer encore une fois le groupe sur scène ? Comment Nicko parvient-il à sans cesse renouveler son jeu et se servir de TOUS les éléments de son kit monstrueux ?

Les morceaux plus longs (rien en dessous de cinq minutes), définitivement épiques, de Somewhere in time ont surpris au départ les accros à Killers ou Piece of mind (si on ne peut pas remettre en cause son appartenance au répertoire des anglais, Wasted years par exemple sonne beaucoup plus « light » que nombre de compositions antérieures, et que dire de la présence dans les rangs…de synthétiseurs, aaaargh !!!), ils se révèlent pourtant bien moins datés que d’autres et la production de Martin Birch est comme souvent l’élément clé, permettant à la fois de fixer IRON MAIDEN dans son époque tout en empêchant le vieillissement prématuré d’un son résolument moderne.

On a mis du temps à accepter cet album, il fait pourtant partie des plus importants de la discographie avec des hymnes tels que Alexander the Great, The Loneliness of the long distance runner, Deja-vu, Stranger in a stranger land ou Heaven can wait !

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