Chroniques CD
22
Juil
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

manowar true heavy metal cd

« Nobody tells a man how to play ! »

S’ils ont représenté un monument génial du heavy metal le plus orthodoxe depuis leurs débuts, les membres de MANOWAR n’ont jamais hésité à passer pour des crétins sexistes et prétentieux et à crier le plus fort possible qu’ils le revendiquaient sans le moindre problème. C’est assez dommage, mais leur succès ne s’est jamais démenti, chez les femmes comme chez les hommes d’ailleurs, comme quoi certain(e)s n’y voient rien à redire, ou prennent la chose comme un blague servant avant tout le spectacle comme un accessoire supplémentaire d’une tribu à la cimmérienne.

Quand on ne fait donc pas spécialement attention aux paroles (le subtil single All men play on 10, haha, annonce la couleur un mois avant la sortie de la galette !), ce quatrième MANOWAR est comme les précédents 1 un monolithe bruyant mais contrasté d’acier, de feu et de sang dans la tradition qu’ils entretiennent depuis la fondation du groupe : raids agressifs (Animals, Sign of the Hammer, The Oath…), pièces épiques à chœurs et effets narratifs (Thor, Mountains, Guyana…) et agression de basse caractérisée (Thunderpick).

Deuxième album sorti en l’an de grâce 1984 malgré un changement de label après la défection de Music For Nations et une tournée précédente particulièrement peu concluante en Angleterre par rapport au reste de l’Europe, Sign of the Hammer ne montre aucune faiblesse chez les guerriers du heavy metal orthodoxe, ni aucune remise en question. Gare à toi enclume, ce marteau tape juste et fort !

Si on ne sait pas lire et qu’on ne comprend rien à l’anglais, c’est encore une pierre précieuse que livrent ici les new-yorkais aux fans d’amplis poussés à fond et de slips en cuir avantageusement ajustés.

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