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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Movement…
il fallait bien car même après le 18 mai 1980 et la mort tragique du chanteur Ian Curtis, les membres de désormais feu JOY DIVISION décident de continuer malgré tout, malgré l’intense météorite qu’ils ont représenté pour le rock pendant les quatre années d'existence de leur groupe légendaire. Bernard Sumner, Peter Hook et Stephen Morris sont rejoints par la petite amie du dernier, Gillian Gilbert, et les quatre forment dans la foulée un groupe dans la tradition sulfureuse du précédent et présentent cet excellent album (où Bernard Summner a pris le chant) qui reste très proche du son de JOY DIVISION, NEW ORDER.
En effet, la mélancolie intrinsèque, la douleur même du fantôme de leur ancienne tête de proue planne clairement au-dessus du disque au point que, peut-être, s’ils n'avaient pas changé de nom, un disque sous le nom de JOY DIVISION aurait été légitime malgré l'apparition des synthétiseurs qui modifient un peu le son du groupe. On note une pochette de Peter Saville dans la grande tradition des visuels Factory Records. Ceux qui s’y intéressent devraient aller jeter un coup d'œil à cet ouvrage génial : Factory Records - The Complete graphic album de Matthew Robertson (Chronicle Books- 2007). En attendant de le trouver, faites-nous donc le plaisir de vous passer cet album à fond si vous pensez que la terre manque d'eau, ce disque est le type même de celui qui fait fuir le soleil et on en est bien content.
[Là où on l’est moins, c'est quand on s'aperçoit que cette énième réédition ne contient strictement rien dans le livret, c'était peut-être l'occasion de livrer quelques liner-notes…]
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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