Documentaire
20
Déc
2007

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Sans même vouloir en rajouter une couche au sujet d'une époque où le tout-dématérialisé a crucialement son importance dans l'art contemporain,


il est bon de rappeler qu’il fut un temps où certains artistes, certains distributeurs, ont mûrement réfléchi au moindre aspect de la diffusion et de l'emballage de leurs œuvres. 

Factory Records, le label de JOY DIVISION, NEW ORDER, CABARET VOLTAIRE, THE DURUTTI COLUMN ou HAPPY MONDAYS est de ceux-là, multiplie en 1978 et 1992 les coups de maître visuels et les concepts malins, reprend à son compte les théories situationnistes (même pas peur d'une pochette de disque en papier de verre !), constructivistes ou futuristes, jongle avec la géométrie et les supports originaux (calque, sachets plastiques, bois…), chaque détail de l'image mais aussi les polices typographiques, leur position, les couleurs, tout a son importance et représente un énorme travail de recherche, d'expérimentation et un investissement dingue. Ces collaborations montrent aussi une confiance totale entre les musiciens et leur illustrateur qui souvent travaille sans rênes et ne s'oblige à aucune référence au contenu du disque…

L'intégralité de ce travail est ici compilé sur 223 pages confortables et aérées, avec d’enrichissantes notes qui en font un véritable must pour les fans, mais aussi pour les amateurs d’Art en général. Tout est écrit in English mais un bouquin pareil se mérite, ici on a juste adoré, autant que nombre de disques sorti par le label d’ailleurs.

Une découverte ? Le numéro de série FAC n'est, au passage, pas forcément ou seulement un matricule de disque car tout ce qui a été estampillé Factory fait partie de la liste, des disques aux affiches en passant par les logos et…le design de l’Hacienda !! Chopez ce bouquin !

223 pages en couleurs
ISBN : 9780811856423

Les mots-clés :

Quelques chroniques en vrac

bitoun blues folk rock français cd
archenterum avignon french death metal
admortem death grind metal france cd
théâtre marionnette mécanique fluides cessenon
jules dassin film comédie romantique