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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Right next to Hell, c’est vrai, sonne la charge :
GUNS N' fucking ROSES est de retour et ce morceau punkoïde rassurerait presque les méfiants quant à la sortie de ce double album séparé (pourquoi pas une double boîtier moins cher, pourquoi pas moins de morceaux ?) dont une étiquette à caractère informatif nous prévient d’entrée de la teneur : This album contains langage which some listeners may find objectionable. They can FUCK OFF and buy something from the New Age section. Ouf, ça va donc cartonner à l’image d’Appetite for destruction 1 ?!
En fait, oui mais non. Car si Dust n’ bones sonne plutôt pas mal (Izzy est au chant de plusieurs morceaux dont celui-ci), l’épouvantable - ces vocaux sont insupportables malgré le coffrage musclé autour - reprise des WINGS Live and let die (popularisé par la bande originale du 007 Vivre et laisser mourir) ou l’assommante ballade Don’t cry font languir le retour de l’électricité de Perfect crime, aussitôt débranchée pour le folky et pas passionnant You ain’t the first (Izzy II). Bad obsession est plus du tonneau de ce que l’on attendait, un hard bastringue, acide et bluesy goguenard, enfin ! Et avec Michael Monroe (HANOI ROCKS) au saxo et à l’harmonica, en sus ! Back off bitch bombarde sec aussi, Double talkin’ jive itou (Izzy III et joli final flamenco-like) et crac, rebelote avec une ballade assez mièvre, November rain (quel putain de solo final quand même !), suivie du multi-facettes The Garden où l’on retrouve le parrain Alice Cooper partageant le micro avec la divAxl. Restons dans le jardinage avec le speed Garden of Eden, tout à fait dans la lignée espérée, hard et punk à souhait, tout comme le règlement de comptes / mea culpa Don’t damn me. Bad apples est également un très bon hard rock’n’roll, Dead horse et le morceau à tiroirs Coma concluent plutôt pas mal ce premier pavé.
Tout de même, au passage, même si le disque est trop long, trop décousu, peut-être prétentieux même : le nouveau batteur Matt Sorum, Steven Adler ayant été éjecté en début d’enregistrement pour cause d’addictions trop voyantes, est super bon, la participation à nombre de morceau du chanteur Shannon Hoon (BLIND MELON, groupe à qui le succès portera malheur, la pluie de drogues faisant son œuvre habituelle) ne doit pas être oubliée et la production de Mike Clink est monstrueuse, espérons quand même que le second volume (qui a pu s’acheter les deux d’un coup ?) sera une meilleure cuvée. A suivre…
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Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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