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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
C’est fou comme les psychiatres peuvent vous persuader que vous êtes malade tout simplement pour vous faire revenir la semaine suivante.
Du coup, Marco, dépité, mais souffrant de réelles crises d'angoisse à répétition, va se délasser chez son frère. Ira-t-il voir ses parents ensuite ? Rien de mieux pour prendre une décision qu'une avalanche de pétards et de jeux vidéo ! Il finit bien sûr par passer chez ses parents qui ont comme tous les parents un tas de problèmes : son père qui a fait des attaques se plaint de sa mémoire, sa mère elle n'a pas oublié le poulet qu'il adore mais commence à angoisser quand il lui dit qu'il fait une pause dans son travail. L’envie est partie, tout comme celle de son père de parler de la guerre d'Algérie. Marco rentre retrouver son chat cyclothymique, Adolf. Même s'il peut s'avérer relativement casse-burne, Marco se précipite chez une jolie vétérinaire quand un connard de chien de chasse blesse le félin. La jolie vétérinaire devient sa copine et elle se verrait bien aménager avec Marco dans une maison. Ce qu'il est incapable d'accepter.
Au travers de ce beau récit de Larcenet sûrement un peu autobiographique, fort et émouvant avec tous ces personnages que l’on a tous pu croiser sur le chemin de l’existence, on note une fois de plus que la vie n'est pas forcément toujours que faux-semblants, on voit parfois seulement ce que l'on veut quand on ne cherche pas à savoir plus. Mais quand des pans entiers d'illusions se mettent à s'écrouler autour de soi au fur et à mesure, on s'aperçoit qu'une présence amie ou intime peut parfois être le meilleur médicament contre les peurs, ces noires vignettes que l’on ne cesse jamais de collectionner avec le temps qui passe et les rêves qui trépassent…
54 pages en couleurs
9782205054255
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